L’aventure est sur le point de se terminer pour l’un des VUS les plus appréciés de la gamme Ford. En effet, la chaîne de fabrication du modèle sera mise à l’arrêt au mois d’avril.
Le Ford Edge est assemblé à l’usine d’Oakville en Ontario depuis son lancement en 2006. Toutefois, l’usine, elle, ne ferme pas ses portes puisqu’elle sera bientôt modernisée pour qu’on puisse y produire des modèles électriques. Selon le constructeur américain, les opérations devraient reprendre en 2025.
Pour l’instant, on ne sait pas quels seront le ou les véhicules qui sortiront de l’usine d’Oakville après le Edge.
La fin du Edge ?
Le Ford Edge est arrivé sur le marché en 2006 après avoir été présenté au Salon de l’Auto de Détroit. Il faut dire que le concept d’un VUS intermédiaire était assez nouveau à l’époque et c’était l’un des rares modèles à se distinguer dans cette catégorie. Ainsi, autant vous dire que le Edge a vite connu du succès. Ford a d’ailleurs rapidement misé sur la sportivité avec le modèle en ajoutant la version Sport qui est devenue la version ST plus tard.
Le Ford Edge a été complètement redessiné en 2014 avec un style plus moderne et européen. Encore une fois, le modèle a connu beaucoup de succès. Par la suite, le VUS du constructeur américain a enchaîné les mises à jour esthétique.
Pour 2024, le VUS du constructeur américain propose deux options mécaniques. D’abord, il y a le moteur turbocompressé de 4 cylindres de 2,0 litres. Ce dernier affiche une puissance de 250 chevaux et 280 livres-pied de couple. Ensuite, le Ford Edge propose un V6 bi turbo de 2,7 litres dans sa version ST. Cette dernière affiche une puissance de 335 chevaux et 380 livres-pied de couple.
Heureusement, Ford a un plan B pour son VUS dont la popularité reste très forte en Amérique du Nord. La prochaine génération du Ford Edge sera donc assemblée en Chine ce qui ne devrait pas l’empêcher de rejoindre le sol canadien. Enfin, rien d’officiel n’a été confirmé pour le moment, mais avec la popularité du modèle ici, on peut difficilement s’imaginer comment Ford pourrait s’en passer.
Jean-Sébastien Poudrier